La conservation d’un plumage en santé chez les poules pondeuses et les poulets de chairs est une question importante pour les fermiers. Prenons exemple des poules pondeuses dans un premier temps. Elles dépendent de leurs plumes pour réguler la température corporelle et se déplacer dans leur environnement, ainsi le picage des plumes peuvent avoir de vastes répercussions sur leur bien-être et leur productivité. Souvent, les plumes sont picorées et arrachées avec force par d'autres causant des problèmes de bien-être et des pertes économique. En effet, les poules picorent naturellement le sol à la recherche d’insectes et retournent la terre de leur espace de vie, mais dès qu’elles commencent à s'en désintéresser, elles se picorent les unes les autres. Les plumes situées à la base de la queue sont picorées en premier, puis ce processus s'étend à l'ensemble du corps. Pour détecter rapidement le picage des plumes, il est important d'observer régulièrement les oiseaux et de vérifier s'il manque des plumes au bas du dos. Les premiers signes avant-coureur sont des plumes de duvet saillantes et des plumes de queue touffues. Si aucune mesure n'est prise, ce comportement entraîne une perte de plumes importante avec des lésions tissulaires. Il peut aussi aller jusqu’à la mort des poules touchées. Pour une poule, la perte de plumes signifie dépenser plus d'énergie pour réguler sa température corporelle ainsi son équilibre est mis en péril. Par conséquent, la consommation alimentaire des pondeuses picorées augmente, ce qui se traduit par des coûts d'alimentation plus élevés. La présence de tâches chauves et de sang déclenche une recrudescence du picage, qui lui-même entraîne un cannibalisme car les poules sont attirées par la couleur rouge ; toute blessure va donc favoriser le picage par les congénères. Une épidémie de picage de plumes est imprévisible et difficile à prévenir car le problème est multifactoriel, mais ces 7 conseils vous aideront à contrôler le problème.
Fournissez des aliments riches en fibres
La sensation de faim augmente le comportement de picage des plumes. Le fait de manger des plumes ralentit le passage de la nourriture dans les intestins, ce qui donne un sentiment de satiété. Les fibres alimentaires ont le même effet et peuvent donc réduire la motivation de picage au sein de votre cheptel. Pour garantir une quantité adéquate en fibres, vous pouvez utiliser notre application de mixtures 123FEED.COM. Notre application vous aidera à créer des instructions de mélange à coût rapport-qualité prix très intéressant. En fonction des ingrédients disponibles et des prix locaux. L’application vous assistera dans la gestion d’un programme alimentaire avec des valeurs nutritionnelles adaptées au besoin de vos poules. Astuces : vous pouvez fournir des fibres supplémentaires en utilisant des fourrages grossiers comme le foin de luzerne, qui encouragent le comportement de recherche de nourriture des poulets et réduisent le temps qu'ils peuvent passer à picorer les plumes.
Équilibrez l’apport en d'acides aminés
Si l’aliment complet manque en de protéines et n’a pas une teneur optimale en d'acides aminés, cela stimule le picage des plumes et le cannibalisme. Pour s'assurer que l'aliment contient les bons niveaux d'acides aminés, il est recommandé de donner un prémélange de qualité en optant pour un complément alimentaire de type concentré ou prémix. Nous vous invitons à télécharger notre application gratuite 123FEED.COM pour tester différentes mixtures favorisant un cheptel en bonne santé et une productivité élevée.
Diminuez l'intensité lumineuse ou utilisez une lumière rouge
Une bonne répartition de la lumière permet de réduire le plus possible la projection d’ombres. Les poules n’aiment pas l’obscurité. Il est donc essentiel d’éviter autant que possible les zones d’ombre dans le poulailler. Une intensité lumineuse plus faible rend les poules pondeuses moins actives et réduit ainsi le comportement de picage des plumes. De même, le fait de placer des couvertures rouges sur les lampes ou les fenêtres réduit la capacité des poules à voir le sang et les rend moins enclines à picorer. Lorsque les lampes sont cassées, les points lumineux sur le sol incitent les poulets à picorer. Par conséquent, si vous utilisez des lampes, veillez à ce qu'elles soient remplacées à temps si elles sont cassées.
Conseils de gestion pour la ventilation
Le picage des plumes est plus fréquent dans les poulaillers chauds et humides. Une mauvaise gestion du bâtiment d’élevage provoque du stress, ce qui augmente le comportement de picage. Une bonne gestion de la ventilation permet de réduire la température, la concentration d'ammoniac et la poussière dans l'air. Veillez toutefois à ce que le poulailler soit exempt de courants d'air. Dans les climats chauds, notre additif Heat Champ (aussi appelé anti-chaleur) peut être utilisé pour réduire les effets du stress thermique et donc aider à lutter contre le picage des plumes.
Réduisez la concurrence
Comme le stress augmente le comportement de picage, assurez-vous qu'il y a suffisamment de nichoirs, d'espace pour rôtir, de mangeoires et d'espace pour boire, afin de réduire la compétition. Pour les distraire, utilisez des éléments d'enrichissement tels que nos blocs à picorer Champrix, ou fournissez du foin de luzerne, qui est à la fois une source de distraction et de fibres.
Réduisez la taille du groupe
Le picage est également utilisé pour déterminer la hiérarchie. L'ordre de picage doit être redéfini plus souvent dans les grands troupeaux car ils rencontrent régulièrement des individus non familiers. C'est pourquoi la réduction de la taille des groupes contribue à réduire le picage des plumes.
Assurez la biosécurité et l'hygiène
Les poux, les acariens et les maladies provoquent de l'inconfort et du stress et, comme vous le savez maintenant, le stress augmente le comportement de picage des plumes. Contrôlez régulièrement les poules pondeuses sur ces problèmes et maintenez un niveau élevé de biosécurité.
Comme le picage des plumes est multifactoriel, il pourra difficile d’éviter celles problèmes. Il faut aborder tous les aspects, tant l’alimentation que le logement et l’hygiène. Si l’on prend un bon départ, la bataille est moitié gagnée. Contrôlez donc régulièrement les poulets et intervenez dès que possible.